LVP1
type : édition
moa : -
pages : 92
thème : paysage
date : juin 2016
artificiel ou naturel, le paysage dévoile plusieurs notions. il révèle un aspect visuel perceptible évident: lignes, courbes, couleurs, perspectives, échelles...; ensuite s’y ajoute une notion sensorielle d’atmosphères: sonores, climatiques ou même encore odorifère...; enfin il met en évidence un rapport à la temporalité et à l’évolution, le paysage n’est pas figé, lorsqu’il est observé, c’est à un instant «t» de sa croissance. le paysage fonctionne ainsi comme un élément de repérage spatial : il propose une flore, une température, un relief, un niveau d’épanouissement qui dépend de son implantation sur la planète. même si certains paysages s’imitent, ils sont tous singuliers.
la question urbaine fait échos à la cité, à la présence humaine de masse. elle produit un paysage culturel et social immatériel, mais aussi un paysage physique. l’architecture génère du patrimoine en tout temps, elle place son interlocuteur, son utilisateur soit l’homme hors de son temps d’homme. l’homme vit, les édifices survivent. l’architecture produit des espaces stables, une température, une lumière constante, des atmosphères qui se répètent cycliquement pour former un paysage et un temps qui n’est finalement qu’une invention humaine formant un paysage artificiel. le paysage urbain est un espace bâti par l’homme avec des contraintes « supra humaines », soit des contraintes naturelles, trouvées « sur place ». la forme de nos villes, le dénivelé de nos rues, l’implantation et la structure des immeubles étant dépendants de la nature des sols, de la présence d’un fleuve, du relief du terrain… le paysage urbain est un mélange entre la préexistence d’un site et son modelage par l’homme et pour l’homme citadin.
la ville paysage
édition
juin 2016